United we rise part 1

FRANCISCA ANINAT | IULIAN BISERICARU | THOMAS BROOMÉ | ALBERTO CONT | PABLO LOBATO | MIGUEL ROTHSCHILD | SANDRA VÁSQUEZ DE LA HORRA
26
May
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27
June
2020
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Dossier de presseVues de l'expoVidéo

Bendana | Pinel Art Contemporain a le plaisir de présenter « United we rise », une exposition collective et évolutive.

Dans la série des White Paintings, Black Paintings ou autres monochromes, Francisca Aninat (Chili) travaille à partir de la corporéité du tableau, en mettant l'accent sur le temps d'action sur celui-ci. Par la fragmentation des toiles qu'elle a préparées sur des journaux et par le biais de l'arrosage, Aninat assemble ces grands monochromes qui révèlent la répétition constante avec lesquelles ils ont été construits. Le temps sous-tend à la fois la multiplicité de chaque fragment et la précarité du fil utilisé. Il nous permet ainsi d'entrevoir l'abîme qu’est de faire face à une toile vierge, où finalement ce sont ces vestiges de journaux qui nous permettent de construire des histoires d'origines et de créer des fictions sur le pouvoir potentiel de cette langue.

La relation entre la nature et l’architecture passionne Iulian Bisericaru (Roumanie). Pendant sa résidence d'artistes à la « Cité internationale des arts » en 2019, Bisericaru a eu l’occasion d’analyser de près la crise écologique que Paris traverse actuellement et les solutions qui sont avancées par la Ville pour y faire face. Bisericaru interroge ces étranges mutations du paysage urbain et ce qu’elles révèlent de notre société. Comment une ville ou une communauté se reflète-t-elle dans ces choix, et jusqu’où ces réflexions se répercutent elles dans le temps ?

Thomas Broomé (Suède) utilise la répétition comme une technique récurrente dans sa production artistique - en jouant avec les mots et les formes. Dans ses nouvelles peintures, Broomé évoque un des sujets actuels : la consommation de ressources. Les œuvres représentées dans ses peintures sont une métaphore des ressources naturelles, consommées á outrance de nos jours.

Depuis une dizaine d'années le travail d'Alberto Cont (Italie) est focalisé sur la couleur et la lumière. Une série de couches de peintures, fines et translucides, voilent littéralement la composition initiale, l'occultant plus ou moins intensément suivant la tonalité choisie. La vita é bella poursuit cette recherche et met en avant sa technique particulière de recouvrement de transformation des toiles en vibration lumineuse.

Pablo Lobato (Brésil) : Tailler les arbres serait une image parfaite pour qualifier une coupe qui favorise des agrandissements en soustrayant. C’est ce qui a inspiré le titre Poda, une plante en pot, autrefois un simulacre décent de la nature, maintenant coupée d’un côté révélant ainsi sa consistance artificielle.

La nouvelle série de Miguel Rothschild (Argentine) dépeint un nuage de fumée causé par le brûlage qui se fait habituellement sur les champs de Grenade en Espagne. Rothschild brûle ensuite la photographie, donnant un caractère immersif à son travail. Ajoutant une troisième dimension à l'image, il combine le sculptural du paysage et l'image photographique.

Sandra Vásquez de la Horra (Chili) est connue pour son travail graphique sur différents types de papier recyclé et enduit de cire. Cet acte fait partie du processus de son dessin qui donne à la feuille une dimension matérielle supplémentaire. Si ses créations sont basées sur une vision de la vie, de la mort et de la sexualité subtile, fantaisiste et pleine d'humour, des résonances politiques sont parfois suggérées, évoquant avec retenue la violence du pouvoir.

Vues de l'expo

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