Julio Rondo a une fois encore laissé de côté ses pinceaux pour utiliser un aérographe, instrument de la technique de peinture acrylique sur verre qu’il a mis au point.
En s’interdisant le contact direct avec le verre il laisse place à la diffusion des couleurs sur la surface. Le transfert sur verre crée une superposition de lignes et de traits à travers lesquels Julio Rondo entend rendre compte de ses souvenirs.
Son inspiration prend racine dans les traces du passé, manifestation de sa mémoire des êtres, des lieux et des sentiments qui leur sont associés. C’est le sujet même de son œuvre.
Il compose ses tableaux à partir d’un corpus de dessins, d’ébauches et de « gribouillages », accumulés pendant des années, qui émergent progressivement et qu’il se réapproprie. Peindre devient ainsi le catalyseur d’une interprétation subjective que Rondo construit à partir de son propre passé.
