Dans la série Baquedano Pablo Zuleta Zahr a installé sa camera vidéo dans des espaces urbains de forte affluence. Utilisant ces enregistrements le photographe organise alors les images sur son ordinateur en fonction de différents critères de sexe, d’age, de type de vêtements et finalement de couleur. Dans un premier temps, isolés de la masse, sont ensuite placés dans la même image des groupes de personnes aux caractéristiques identiques et stéréotypées.
Dépourvus de toute leur individualité, ils ne sont réunis que par leur ressemblance. Zuleta Zahr aborde ainsi les enjeux de la globalisation et de la culture de masses qui affectent notre société.
Dans la série Madrid Subway, Zuleta Zahr continue son travail de recherche sur les individus dans les lieux public. Après avoir filmé des individus par hasard, il s’intéresse cette fois à construire des psychographies intimes. Les individus sont pris hors de leur contexte pour être digitalement regroupés dans une dislocation généralisée recréant ainsi de nouveaux liens sociaux dans un monde factice.