365 Days

Niklas Goldbach | Steven Le Priol | Olivier Richon | Julio Rondo | Miguel Rothschild | Pablo Zuleta Zahr
14
March
>
11
April
2009
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Dossier de presseVues de l'expoVidéo

365 jours représentent pour la galerie une première année de découvertes et d’enthousiasme, rythmée par la photographie, le dessin, la peinture, la sculpture et la vidéo. Message intangible, voyage à travers le temps, ce « First Anniversary Show » est donc plus qu’une exposition. Pour cette occasion, Bendana-Pinel Art Contemporain a demandé à chacun des artistes qui ont travaillé avec la galerie une œuvre inspirée par ce thème.

PABLO ZULETA ZAHR

« Pleroma » désigne en grec la plénitude. Les deux œuvres présentées par Pablo Zuleta Zahr - qui mixe dessin, découpage, filtres de couleur et scanner pour créer ses compositions - établissent un rapport tangentiel avec la formule magique et sacrée, Abraxas qui, dans la gnose grecque, est le nom du dieu de l’année. Décomposées selon le système grec de numérotation, puis additionnées, les sept lettres du terme donnent le nombre du cycle annuel, soit 365.

JULIO RONDO

« Himmelsstück über Paris » le dyptique de Julio Rondo reproduit la position exacte des étoiles du ciel de Paris à deux dates très précises : le 15 mars 2008 à 16 heures, inauguration de la galerie et le 14 mars 2009 à 16 heures, premier anniversaire de la galerie. Encres de Chine, paysages de la mémoire des 365 jours qui se sont écoulés, ces papiers célestes sont un assemblage cosmique qui rassemble les expériences personnelles de tous: artistes, visiteurs, collectionneurs, galeriste, assistants…

STEVEN LE PRIOL

365 jours ce sont autant les 365 jours passés que les 365 jours à venir. C’est à cette place médiane, entre bilan et pronostic, que Steven Le Priol se situe. « La main invisible 365 jours » donne une vision faussement pédagogique de la crise économique qui secoue la planète en empruntant autant à l’esthétique du catéchisme en image qu’à l’iconographie ésotérique. Par un traitement faussement naïf, cette série de découpages présente avec un humour cruel la vision d’une mécanique économique viciée par des passions irrationnelles.

MIGUEL ROTHSCHILD

Photographie perforée d’un bal masqué avec ses confettis multicolores restés prisonniers du cadre « La ultima fiesta », bien que joyeuse, n’échappe pas à la mélancolie qui caractérise le travail de Miguel Rothschild. L’artiste amalgame dans cette œuvre culture populaire, stéréotypes et histoire de l’Art pour nous indiquer une fois encore qu’il n’y a pas de vérité unique.

OLIVIER RICHON

En guise d’anniversaire : histoire et origine. Olivier Richon présente deux photographies de paysages édéniques accompagnées de titres qui rappellent, non sans ironie, le dictionnaire des idées reçues de Gustave Flaubert. L’anniversaire célèbre le temps, comme l’histoire ; les singes, symboles de l’imitation, répètent et copient comme parfois l’histoire.

NIKLAS GOLDBACH

En référence aux personnes socialement démunies, la vidéo « Dawn » met en scène une soixantaine d’individus immobiles, allongés sur des sacs de couchage dans le sous-sol délabré du Palais de Tokyo. Une boule à facette pivote lentement sur elle-même, rotation métaphorique de la terre en 365 jours ; sa surface étincelante tournant dans l’espace comme une métaphore du temps lui-même ne permet d’apercevoir que des lueurs. Niklas Goldbach, entre réalité et fiction, se focalise sur le rôle de l’individu dans une société de plus en plus homogénéisée et sur la caractérisation de sentiments de désorientation et d’asociabilité grandissante.

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