3654 Days after

Maria Friberg | Thomas Broomé | Alberto Cont | Pedro Motta | Caio Reisewitz | Olivier Richon | Julio Rondo | Miguel Rothschild
17
March
>
5
May
2018
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Dossier de presseVues de l'expoVidéo

Cette année 2018 marque une étape importante pour la galerie Bendana | Pinel Art Contemporain qui fête ses dix ans.
Dix années au cours desquelles nous avons oeuvré à relier les continents, les cultures et les artistes tant dans ce lieu d'exposition à Paris que dans le cadre de nombreuses foires internationales.
Pour cet anniversaire la galerie propose 3564 Days after une exposition en deux parties, 3564 Days after - Part I du 17 mars au 5 mai 2018 et à la fin de l’année 3564 Days after - Part II.
3564 Days after - Part I réunit une sélection d'œuvres de huit artistes de la galerie :

Maria Friberg
Maria Friberg, artiste photographe et vidéaste, interroge les notions préconçues d’identité dans la société contemporaine. La série « Days of Eyes », réalisée à l'époque de la décision historique de la Haute Cour Européenne sur « le droit à l’oubli », représente des figures humaines dans une végétation tropicale luxuriante ; parmi les lianes, de lourds et inquiétants câbles noirs se confondent avec la vie végétale.

Thomas Broomé
Thomas Broomé applique sa maîtrise de la perspective pour représenter des sujets illusoires construits avec des mots. Trois œuvres récentes autour des circuits informatiques adoptent cette démarche si particulière : « Motion Detector », « Metal Detector » et « Water Level Detector ». Plusieurs plans de perception offrent au spectateur la possibilité de réfléchir sur le sens de l’œuvre, les couleurs sont pour Broomé une véritable expérience sensorielle.

Alberto Cont
Alberto Cont est peintre et sculpteur. Ses sculptures colorées en grès émaillé attirent le regard et suscitent une attention mêlée de retenue due a leur apparente fragilité. Dans la série des « Labyrinthes », les formes - que l’on ressent comme un geste pictural pétrifié comme exhumé d’une autre Pompéi - s’imbriquent les unes dans les autres pour donner vie à des architectures imaginaires. L’œuvre invite l’œil à y pénétrer jusqu’à se perdre dans la couleur.

Pedro Motta
Cette série de 2017, composée de trois images grand format, suit le protocole utilisé par l'artiste dans ses œuvres : manipulation numérique et confrontation entre éléments naturels et humains. Les bateaux proviennent du « cimetière » de Roscanvel, en Bretagne, et sont insérés dans des paysages de la région de Niteroi au Brésil. Ce travail est le fruit d’une recherche sur le déplacement du temps et du paysage.

Caio Reisewitz
A la suite du photographe brésilien Marc Ferrez à la fin du XIX ème siècle, Reizewitz examine les mêmes points de vue et saisit le même décor somptueux de la baie de Guanabara au Brésil. « Urca » s’inscrit dans la tradition picturale de la photographie paysagiste qui est l’une des facettes de l’œuvre Reisewitz également très inspirée par l’histoire de l’architecture moderne brésilienne.

Olivier Richon
La nouvelle série - réalisée lors d’une résidence artistique au Japon - s’inspire de la culture de ce pays, de sa pensée et en particulier de « l’Éloge de l’ombre », essai écrit en 1933, par Jun’Ichirõ Tanizaki. Le parti pris documentaire des natures mortes de Richon montre ainsi son intérêt réel pour les choses simples, et notamment ces algues sèches, calmes, silencieuses et sans mouvements représentées dans « Konbu ».

Julio Rondo
Rondo traduit des fractions de situations dans des compositions translucides peintes sur verre qui peuvent être vues comme des instantanés du passé. Le motif apparaît dans une forme remémorée. Récupération d'événements, d’informations et d’expériences du passé Rondo revient de manière abstraite sur des éléments figuratifs et des moments condensés. Dans son œuvre, l’exploration active des traces de ce qui a été joue un rôle primordial.

Miguel Rothschild
Rothschild mêle ainsi des clous, des épingles ou des pailles à des photographies obscures, il perfore ses images, pour mettre en place une double-dimension. Le diamant présenté dans l’exposition s’inscrit dans cette démarche artistique. Il représente cette ambiguïté entre la richesse et la violence présente autour de l’exploitation de cette pierre, ainsi que le paradoxe entre sa dureté et ses fissures apparentes.

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